Le 3 octobre 2024, c’était la veille du soixante-sixième anniversaire de La Constitution. « La veille », parce que le 4 octobre est tombé cette année un vendredi, d’où le choix du jeudi 3 octobre pour permettre au public d’assister sans obstacle aux manifestations auxquelles il a été convié.
À compter de 2017 à Paris, puis de 2018 sur le territoire national, le Président du Conseil constitutionnel a voulu qu’une soirée soit consacrée au droit, discipline assez mal connue. Depuis lors, les acteurs du droit - ceux qui le créent, l’enseignent, l’appliquent - invitent le public à mieux en connaître les arcanes.

A cet effet, le tribunal administratif de Montpellier a très largement participé aux animations et activités de La Nuit du Droit 2024. Un procès administratif fictif relatif au contentieux électoral dit « de la fraude à la chaussette » s’est ainsi déroulé. Le public a pu également entendre des lectures de textes tels le procès d’Oscar Wilde (Badinter), le jugement du rappeur Orelsan, les réquisitions du procès sur la publication des Fleurs du mal, la plaidoirie de Me Malka lors du procès de Charlie Hebdo, des extraits du Comte de Monte Cristo, des discours de Victor Hugo…

Lors de cette soirée, on a pu s’immerger à la Cour d’Assises dans le procès de Violette Nozières et des plaidoiries sur les Droits de l’Homme ont été écoutées.

Les manifestations avaient commencé dans la journée par un forum des différents acteurs du droit et une présentation des métiers du droit au lycée Jean Monnet à destination des lycéens et étudiants en BTS. La faculté de droit et de science politique a accueilli des joutes verbales entre étudiants et élèves avocats, et a eu lieu la représentation de la pièce de théâtre Douze hommes en colère.

Cette manifestation, sous l’égide du Conseil Constitutionnel, a pour but d’inviter le public à mieux connaître les acteurs du droit dans des lieux dédiés. A Montpellier, La Nuit du droit rassemble des membres de la Cour d’appel, des juridictions judiciaires, du tribunal administratif, du Barreau de Montpellier, de l’école des avocats Centre Sud, de la faculté de droit et de science politique, de la chambre régionale des comptes, de la Chambre des notaires, de la Chambre des commissaires de justice et du conseil départemental d’accès au droit de l’Hérault.